CENTRE JEAN XXIII
Ma première expérience professionnelle dans le secteur éducatif s'est déroulée dans un IMP (Institut médico Pédagogique) pour "débiles légers" dirigé par des religieuses à Annecy le Vieux ( 1966/1967)
Avec le professeur de gym j'étais le seul mâle au sein du gynécée.
Je quittais mes parents et me retrouvais en situation de travail dans un secteur dont j'ignorais tout. Je me suis facilement adapté aussi bien çà à la vie annecienne qu'à mes fonctions. J'avais un contrat d'une année scolaire et la directrice m'a ensuite proposé une prolongation de contrat que je n'ai pas acceptée parce que j'étais deja sursitaire au niveau du service militaire et qu'il me fallait bien "faire l'armée".
J'ai conservé un souvenir mitigé des religieuses issues de la congrégation de l'Immaculée conception
La mère supérieure assumait son rôle avec la rigidité en vigueur à l'époque.
Pour son anniversaire, on organisait une petite fête et j'avais proposé de faire chanter aux pensionnaires " Eté mouillé, été qui mouille c'est la fête à la grenouille ". Je n'ai pas été suivi par mes collègues éducatrices. Je me demande pourquoi !
Parmi nombre de souvenirs formidables j'ai en mémoire un épisode où je ne me suis pas montré à la hauteur. Un gamin s'était débarrassé d'un quignon de pain dans la cuvette des toilettes qui n'avait pas été évacué par la chasse d'eau. Identifié, il a du le récupérer et le manger en public.
Je n'ai rien dit. Avec un peu plus de "bouteille", je n'aurais pas toléré une telle humiliation.
Les religieuses ne sont pas des saintes et peuvent se révéler sadiques...