GéCé

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PRATIQUE RELIGIEUSE

Mes parents croyaient au ciel, à l'enfer et au purgatoire. Il ne s'agissait pas de données abstraites.

Etre "au ciel" correspondait à une réalité géographique. L'enfer se situait sous terre; il y faisait une chaleur horrible entretenue par les Diables. Le purgatoire était un lieu indéfini, salle d'attente avant le passage au paradis

 

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Il y avait des moyens d'intercéder auprès de Dieu par la Vierge Marie ou en demandant la protection de son ange gardien.

De même en accomplissant certains rites  (notamment des prières, des pèlerinages)  ou en se montrant généreux sur le plan financier (commandes de messes, dons) cela permettait d'obtenir des "indulgences" susceptibles de réduire la période de purgatoire.

 

 

 

 

 

 

Cette conception naïve était en adéquation avec  la doctrine religieuse telle que la présentait le clergé d'où l'importance des cérémonies.

PELERINAGES

Le pèlerinage à Valfleury était une obligation incontournable sauf problèmes de santé

 

 

Dans le  diocèse de Saint-Etienne, près de Saint-Chamond un petit sanctuaire marial, célèbre depuis le XIe siècle, attire des milliers de pèlerins aux pieds de sa Madone miraculeuse. C’est en ce lieu d’antique pèlerinage de la « Vierge du genêt d’or » que prit naissance l’Archiconfrérie de la Sainte-Agonie de Notre-Seigneur Jésus-Christ.

 

Tout commence vers l’an 800, sous Charlemagne, en un lieu appelé Socieu. Un berger conduisait son troupeau sur les pentes des montagnes du Forez. Il est soudain attiré par un buisson fleuri. Surprenant en ce temps de Noël ! Intrigué, le berger s’approche et découvre sous l’arbuste une  statue en bois, de la  Sainte Vierge assise sur un trône et tenant son petit enfant sur les genoux. Il s’agit d’une vierge noire.Il avertit aussitôt le curé  qui, tout heureux fait transporter la statue dans son église où les gens du pays lui dressent avec empressement un autel.

 

La nuit tombée, on ferme soigneusement l’église avec son nouveau trésor. Le lendemain, consternation générale : la statue a disparu. Or les portes de l’église sont restées bien fermées ! On part donc à la recherche de la statue, que l’on retrouve près d’un genêt en fleurs !

 

Le message est clair : la Vierge Marie veut être honorée en ce lieu. On élève bien vite une chapelle à l’endroit choisi par la Vierge.. Trop vite même, car cette chapelle s'écroule bientôt un jour de Noël après la sortie des Vêpres, sans faire une victime En 980 la chapelle est reconstruite plus grande et plus belle.

 

Le pèlerinage commence et se prolongera au fil des siècles

 

 

 

   

 

 

 

Dans les années 1950/1960 la paroisse organise le pèlerinage. Déplacement en car pour les uns, à pied en utilisant les « coursières » (voir parler local) pour les plus valides ou les plus méritants. Une grand messe pour tous suivie d’un chemin de croix en procession dans le sanctuaire

 

Dans la confession catholique, le chemin de croix (via crucis) désigne une cérémonie célébrée pour commémorer la passion du Christ  en évoquant 14 moments particuliers de celle-ci (certains issus de la tradition et non rapportés dans les écrits bibliques).

 

 

 


 

J’aimais beaucoup ces pèlerinages parce que c’était l’occasion d’une sortie dominicale avec pique-nique et qu’il existait des baraques à  souvenirs dans la rue menant à l’église. Traditionnellement mes parents m’achetaient une babiole. Je me souviens d’avoir ainsi eu un harmonica.

 

 

 



13/02/2011
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