GéCé

J'ai été admis à l'IUT Carrières sociales de Grenoble  (option assistants sociaux)  en 1970 

et diplômé en juillet 1973 (mention assez bien)

J'ai ensuite poursuivi ma formation en m'inscrivant en Sciences de l'éducation où j'ai obtenu

une maitrise. J'ai commencé un DEA (3° cycle) que je n'ai pas terminé, n'arrrivant pas à concilier études et travail à plein temps

C'est une curieuse expérience que de se retrouver étudiant. On doit réorganiser son existence parce que les finances sont précaires, parce que de nouveaux  espaces de liberté et de contraintes vont cohabiter, parce que c'est un nouveau mode de  vie.

Il m'a fallu un temps d'adaptation comme "un plouc" débarquant chez les initiés. Ainsi je n'avais pas anticipé la demande en chambre universitaire et je m'en suis soucié plus que tardivement. A cause de mon ignorance, j'ai failli ne pas trouver d'hébergement ce qui aurait entraîné l'abandon de mes études avant même de les avoir commencées.

L'IUT Carrières sociales comportait une section assistants sociaux et une section éducateurs spécialisés avec un tronc commun pour certains cours. Après le DUT (en 2 ans) une 3° année permettait d'obtenir le Diplôme d'état.

L'année scolaire mêlait cours et stages.

Les enseignements concernaient 5 thématiques: le service social, l'homme et son environnement, la psychologie, la sociologie, le droit, l'économie politique.

A l'époque les stages à caractère médicaux étaient obligatoires: je me suis ainsi successivement retrouvé au CHU (pavillon maladies contagieuses puis chirurgie), en maternité et en centre de soins où ma mission consistait à pratiquer des injections. Je n'ai jamais accepté de faire des piqures intra-veineuses me contentant d'intra-musculaires dans des fessiers plus ou moins charmants. Certains patients en pu en conserver un douloureux souvenir compte tenu de ma maladresse dans l'exercice.

Le stage en maternité m'a par contre beaucoup plu mais par crainte de les faire tomber je n'ai pas voulu m'occuper des bébés.

J'ai également "oeuvré" en hopital psychiatrique (CHS) - du côté des soignants - , en medecine scolaire, en école maternelle et enfin en IMP (Institut médico-pédagoque) ce qui m'a confirmé dans mon intérêt pour le handicap.      

Et évidemment c'est à l'IUT que j'ai rencontré Marie-Claire                

Après le diplôme d'assistant social j'ai cumulé emploi et études en obtenant une maitrise en sciences de l'éducation. J'ai également commencé un DEA que je n'ai pas poursuivi faute de disponibilité et d'entente avec le référent pédagogique.